Pour ce 11e épisode, je me suis intéressée à la van life et à ce qui se cache derrière ce qu’on voit sur Instagram. J’ai choisi d’interviewer Samuel pour illustrer ce sujet car il est aux antipodes de ce que l’on peut imaginer sur la vie en van. Notamment car il voyage seul et a commencé son switch à la quarantaine. Aussi parce que je l’ai découvert dans l’excellent documentaire des Coflocs et que son portrait m’a touchée.
Samuel était chef d’entreprise dans le Bordelais, roulait en Porsche et avait une Rolex au poignet, et une vie familiale bien rangée. Il menait une vie à 100 à l’heure qui l’a petit à petit consumé.
Après un grave burn-out, il se relève en réalisant un rêve de gosse : acheter un van. Marcel, son van Citroën HY l’amène partout jusqu’à l’accompagner dans sa nouvelle vie en Australie.
Papa de 2 enfants, comment vit-il sa paternité en étant nomade ? De quoi vit-il ? À quoi ressemble la vie en van ? Comment se relève-t-on d’un burn-out ?
Samuel déconstruit certains clichés sur la van life et le digital nomadisme. Authentique et sincère, vous serez certainement touché à l’écoute de ses propos bruts. Nous avons aussi parlé minimalisme et voyage en solo dans cette conversation.
La phrase à retenir : « Tout ce que tu possèdes finit par te posséder. »